Le soleil commençait sa descente dans le ciel, lentement mais sûrement. La journée était déjà bien entamée pour Adonis, lui qui s’était réveillé vers 8h30. Et oui, même ne vacances, il était un lève-tôt. Il avait tellement l’esprit au travail qu’il n’arrivait pas à prendre de vraies vacances. Il n’était pas capable de rester allongé au soleil plus de 30 minutes. C’est ce qu’on appelle un mordu du travail non? Enfin, il réussit à s’accorder une petite pause entre les 56 millions de tâches qu’il pensait faire dans sa journée et, accompagné de sa fidèle guitare, il se dirigea vers la forêt, endroit calme et normalement peu visité. Il s’y rendit donc après avoir fait un tour rapide sous les jets de la douche et s’être convenablement vêtit. Il prit sa guitare, bien rangée dans son étui puis sorti de sa chambre. Ces derniers temps, étant loin de sa sœur, il avait besoin de se retrouver ainsi, au calme, et surtout seul avec ses pensées. Il avait d’ailleurs commencé à travailler sur des paroles qui lui étaient venues ainsi, un jour de pluie. Il s’était mis à écrire, griffonner sur un bout de papier hachurant parfois les mots, enfin, tout ça pour finir par former un premier couplet. Une fois arrive à l’orée de la forêt, il s’y enfonça, jusqu’à trouver un point ou les arbres étaient un peu moins présents, formant ainsi un espace vert. Il s’assied sur le sol, le dos adossé à un arbre et il déposa son étui à ses côtés. Il en sorti sa guitare et la posa sur ses jambes avant de gratter les cordes pour en faire sortir quelques accords. Il tenta de trouver un rythme aux parles qu’il avait trouvées mais n’y parvint pas immédiatement. Alors, sa voix résonna prononçant les mots les uns après les autres sur divers rythmes.